
Dans un point de presse tenu le lundi 12 mai, le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP), par la voix du Dr Nasour Koursami, président du parti Les Patriotes, a dénoncé avec virulence la recrudescence des menaces visant son membre Max Kemkoye. Ces menaces, consécutives à une plainte « honteuse » du Secrétariat général du gouvernement, traduisent selon le GCAP la volonté du régime de museler l’opposition réelle.
Le ton était grave et sans concession. Le GCAP dénonce une machine de répression systématique : surveillance, interdiction d’accès aux médias et salles publiques, expulsion de certaines villes, pressions sur les familles des militants, et même interdiction de louer des hôtels. « Le pouvoir veut gouverner sans opposition en absorbant tous les partis à sa solde », a accusé Dr Nasour Koursami.
Le GCAP dit qu’il ne cédera ni à l’intimidation ni aux appels à la compromission. « Nous sommes prêts à offrir nos vies pour le changement », a-t-il martelé.
L’organisation évoque également les assassinats et disparitions forcées, citant les cas de Yaya Dillo et de Gam Robert, comme preuve de l’escalade répressive.
Le GCAP met en garde contre la dérive autoritaire d’un pouvoir devenu, selon ses mots, « une colonie de morts dirigée par un Dracula politique ».
Raphaël Bassami