Un chiffre alarmant met en lumière l’ampleur des pertes humaines dans la bande de Gaza. Selon des estimations relayées par le quotidien israélien Haaretz, environ 100 000 Palestiniens auraient perdu la vie depuis le début de l’offensive israélienne, soit près de 4 % de la population totale de l’enclave.
Ce bilan dépasse largement les statistiques officielles publiées par le ministère de la Santé de Gaza. Il inclut non seulement les victimes directes des frappes israéliennes, mais aussi celles mortes de faim, de maladies ou en raison de l’effondrement du système de santé local.
Une étude dirigée par le professeur Michael Spagat, spécialiste reconnu des conflits armés, estime qu’au moins 75 000 personnes ont été tuées de manière violente d’ici janvier 2025. La majorité de ces décès sont attribués aux bombardements. Plus de la moitié des victimes seraient des femmes et des enfants, illustrant le poids écrasant supporté par les civils.
Ces données confirment que Gaza figure parmi les conflits les plus meurtriers du XXIe siècle, non seulement en nombre de morts, mais aussi en proportion de population touchée.
Raphaël Bassami
