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À travers un point de presse tenu ce 30 juin 2025, le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) s’est exprimé avec gravité sur l’interdiction de plusieurs organisations de la société civile par les autorités tchadiennes. En cause, les arrêtés ministériels 011 et 012 du 26 juin 2025, interdisant les activités de Wakit Tama section politique, du Mouvement Citoyen Le Temps, ainsi que la dissolution de l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR) et la Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT).

Pour le GCAP, ces décisions marquent un tournant inquiétant. « Depuis quand dénoncer la mauvaise gouvernance et défendre les droits humains devient-il un trouble à l’ordre public ? » s’interroge-t-il. Le collectif estime que ces mesures sont prises « dans une confusion juridique » et rappelle que « l’article 35 de l’ordonnance sur les associations n’est pas un pouvoir de dissolution, mais une possibilité encadrée par la loi ».

Face à cette situation, le GCAP appelle au respect des libertés fondamentales et à « un climat politique plus apaisé, propice au dialogue et à la démocratie ».

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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