
Ce mardi 1er juillet, ils étaient 26 854 candidats admissibles à retourner dans les salles d’examen pour la deuxième session du baccalauréat, organisée dans 54 centres à travers le pays, dont 15 rien qu’à N’Djamena. Pour beaucoup, c’est la dernière chance de décrocher ce précieux sésame.
Dans la cour du lycée Koweïtien, Fatimé Mahamat, sort de la salle avec un léger sourir. « Franchement, le sujet de français était abordable. Cette fois, je me sens prête. J’espère décrocher le bac sans aucun doute. » Comme elle, plusieurs candidats affichent un regain de confiance, motivés par l’envie de ne pas laisser passer cette opportunité.
Abakar en série D au centre du lycée Féminin, partage le même optimisme. « En première session, j’ai paniqué. Mais là, je me suis bien préparé. Je crois en mes chances. »
Mais tous ne partagent pas cette sérénité. Aché Abdallah, visiblement anxieuse, avoue, « j’ai tenté, mais je suis moins sûre de moi. Les sujets étaient surprenants. J’espère au moins sauver l’essentiel », a-t-elle lâché.
Entre espoir et incertitude, tous attendent désormais le verdict. Une chose est sûre, l’enjeu était de taille.
IHLAM Ousmane Moussa