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À N’Djamena, l’inquiétude grandit autour de la disparition de huit jeunes évangélistes, arrêtés le 21 juin 2025 lors d’une campagne d’évangélisation à Sabangali. Dans un communiqué publié le 14 juillet, le collectif des parents dénonce une détention arbitraire dans des « lieux secrets », sans aucune nouvelle de leurs enfants.

Selon les familles, toutes les démarches engagées auprès du Procureur de la République et d’organisations de défense des droits humains sont restées vaines. « Aucune traçabilité et aucune lueur d’espoir », affirment-elles, précisant que certains jeunes présentaient des soucis de santé.

Les proches lancent un appel pressant au gouvernement pour « faire respecter les Droits humains face à cette arrestation arbitraire ».

Ils réclament une procédure judiciaire si des infractions ont été commises. « Qu’ils soient présentés à la justice afin de répondre de leurs actes devant la loi », écrivent-ils. Et de conclure : « S’ils sont morts, qu’on nous donne leurs corps pour les enterrer dignement afin que nous fassions notre deuil ».

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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