
La récente nomination de Mme Kitoko Ngata Ngoulou au poste de ministre d’État, ministre de la Femme et de la Petite Enfance, suscite un vent d’espoir dans les rangs des militantes pour les droits des femmes au Tchad. Sur sa page Facebook officielle, la féministe engagée Haoua Abakar Wagade a salué cette décision avec des mots forts et porteurs d’espoir.
« Un changement tant attendu, un souffle nouveau pour la cause des femmes tchadiennes », écrit-elle, soulignant l’importance de cette prise de responsabilité.
Critiquant le passé récent, elle rappelle que « les femmes tchadiennes, en particulier la jeunesse féminine engagée sur le terrain, peinaient à trouver écho auprès d’une autorité censée incarner leur soutien, ne serait-ce que moral. »
La nomination de Mme Ngoulou est ainsi perçue comme « un signal fort [qui] vient rompre le silence », mais également comme « une opportunité historique de refonder l’action publique au service des femmes tchadiennes. »
Appelant à une gouvernance inclusive, Haoua conclut avec fermeté, « les femmes tchadiennes vous regardent… Les femmes tchadiennes vous espèrent… Les femmes avancent… Et avec vous, elles veulent bâtir. »
Un appel vibrant à l’action concrète, au-delà des promesses, a lancé la féministe engagée Haoua Abakar Wagade.
Sakhaïroune Ousmane Kikigne