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À la Place de la Nation, les feux tricolores semblent invisibles. Rouges, verts ou orange, rien n’y fait : les conducteurs foncent sans hésiter. La scène est quotidienne.

Mahamat Wardougou, au volant de sa voiture Corolla, rigole, « franchement, qui s’arrête ici ? Quand il n’y a pas d’embouteillage, on passe. Et puis, il n’y a jamais de policiers ! » Son aveu en dit long sur la banalisation de ces infractions.

Célestin Djerabé, quant à lui témoin de la scène, secoue la tête, « c’est du pur suivisme. Il suffit qu’un seul passe au rouge et tout le monde le suit comme des moutons. C’est dangereux, mais c’est devenu presque normal », a-t-il laissé entendre.

Plus ferme, Brahim Ali, s’emporte, « il faut des caméras ou des agents en permanence. Sinon, ces feux ne servent à rien ! », a-t-il déclaré.

Chaque jour, ce ballet anarchique met en danger piétons et conducteurs. Tant que la conscience civique et les sanctions font défaut, les feux de la Place de la Nation continueront d’être ignorés, clignotant dans l’indifférence générale.

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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