
Par une déclaration faite à la presse, ce jeudi, 02 octobre 2025, le Comité Directeur National de la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) soutient le projet de la révision constitutionnelle.
Ils sont au total 214 organisations de la société civile tchadienne qui décident, de clarifier leur position sur la révision constitutionnelle, qui pour eux a été respectée conformément aux articles 280 à 283. «Aucune procédure de révision ne peut être engagée lorsque le Président de la République exerce les pouvoirs exceptionnels ou lorsque le président du SENAT assure l’intérim du Président de la République conformément aux dispositions des articles 93 et 82 de la présente Constitutions», car en dehors de ces deux articles, toute révision constitutionnelle est autorisée dans le respect de la procédure.
Selon le Coordonnateur de CASCIDHO Mahamat Digadimbaye, «Etre Président d’un pays et d’un parti n’est pas incompatible. Au contraire, cette double fonction peut permettre une gouvernance plus cohérente, une stratégie politique plus efficace et une légitimité renforcée». Il poursuit que ces incohérences fragilisent le fonctionnement régulier des institutions et freinent la gouvernance démocratique, car la révision technique vise à corriger ces insuffisances, tout en garantissant le respect des Droits de l’Homme, des libertés fondamentales, du pluralisme politique et de l’unité nationale.
Le comité Directeur appelle les forces vives de la Nation à la vigilance pour contrecarrer toute tentative d’ingérence extérieure dans la marche du peuple tchadien pour l’affirmation de la démocratie. «La société civile tchadienne, fidèle à son rôle historique de porte-voix du peuple, est appelée à soutenir cette réforme», a-t-il ajouté.
Sakaïroune A. Kikigne
