
Le Secrétariat Général de la Présidence de la République via un communiqué de presse a répondu à l’Association des Jeunes Leaders pour la Promotion de l’Espace Numérique au Tchad (AJLPENT), suite aux accusations jugées infondées de spoliation de projet. L’association qualifie ce démenti d’une tentative d’étouffer une affaire de spoliation intellectuelle.
Le Secrétariat Général de la Présidence dit réfuter les allégations mensongères selon lesquelles le projet «Centre d’Innovation Technologique de N’Djaména (CIT-N’Dj)» aurait été «détourné» ou «soustrait» à une entité associative. Le Secrétariat Général de la présidence a invité l’AJLPENT à une réunion de clarification le 6 novembre dernier mais l’association a décliné cette invitation. Le SGPR appelle à la retenue et à l’éthique publique, demandant au président de l’AJLPENT de démentir formellement et publiquement, dans les plus brefs délais, les propos accusatoires tenus. «À défaut, il se réserve le droit d’engager toutes les poursuites judiciaires qui s’imposent», a-t-il affirmé.
Par un communiqué, le président de l’AJLPENT Adoum Tiney Barkaï a pris connaissance du communiqué publié par le Secrétariat Général de la Présidence de la République (SGPR), à travers lequel son Secrétaire Général, M. Mahamat Ahmat Alhabo, tente de minimiser et de travestir les faits relatifs à son projet déposé et porté depuis le 9 mai 2025. «Nous rejetons avec vigueur les propos intimidants, les menaces à peine voilées et la tentative manifeste d’étouffer une affaire de spoliation intellectuelle. Non, nous ne céderons ni à la peur, ni aux pressions politiques. Le CIT-N’Djaména, tel qu’il a été lancé, reprend fidèlement l’ossature et les grandes lignes de notre projet initial, sans aucune reconnaissance ni consultation de ses véritables concepteurs», a-t-il souligné.
Pour l’AJLPENT souligne qu’, «Après avoir orchestré un démenti public à travers son équipe technique, le SGPR nous a convoqués pour une prétendue séance de clarification. Nous avons refusé d’y participer, car cette démarche n’avait plus de sens, les faits sont déjà clairs et documentés.Notre association a d’ores et déjà saisi un cabinet d’avocats afin que justice soit rendue», a souligné son président Adoum Tiney Barkaï. L’association entend réaffirmer sa détermination à faire éclater la vérité devant les juridictions compétentes. «Le droit à la propriété intellectuelle doit être respecté, même lorsqu’il s’agit d’une initiative issue de jeunes Tchadiens indépendants et visionnaires», dit-elle.
Gazelle Presse
