Sur 51 candidatures déposées, la Cour suprême guinéenne n’en a validé que 9 pour la présidentielle du 28 décembre 2025. Parmi elles figure le chef de la junte, Mamadi Doumbouya, pourtant auteur du coup d’État de 2021 et qui avait solennellement promis de ne pas se présenter à la fin de la transition. Cette volte-face suscite de vives réactions dans le pays.
Les autres candidats retenus sont Abdoulaye Yero Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Milimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabe, Bouna Keïta et Mohamed Chérif Tounkara. Plusieurs figures majeures de l’opposition, comme l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, Ousmane Kaba ou encore Toumba Diakité, ont vu leurs dossiers rejetés.
Pendant ce temps, l’un des principaux opposants, Cellou Dalein Diallo, vit toujours en exil. Son absence sur la scène nationale et la candidature de Doumbouya renforcent les doutes sur la sincérité et l’équité du processus électoral.
Sakhaïroune Ousmane Kikigne
