
A general view of the flags of the AU's 55 member states inside the lobby of the AU headquarters ahead of the 38th African Union (AU) Summit, where leaders will elect a new head of the AU Commission, at the AU Headquarters in Addis Ababa on February 15, 2025. (Photo by Marco Simoncelli / AFP) / The erroneous mention[s] appearing in the metadata of this photo by Marco Simoncelli has been modified in AFP systems in the following manner: [February 15, 2025] instead of [February 14, 2025]. Please immediately remove the erroneous mention[s] from all your online services and delete it (them) from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it (them) to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.
Le 38e Sommet ordinaire de l’Union africaine (UA) s’est tenu les 14 et 15 février 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie, sous le thème « La justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ». Pendant deux jours, les chefs d’État et de gouvernement ont défini les priorités du continent pour l’année à venir et renforcé les mécanismes de mise en œuvre de l’Agenda 2063.
L’un des faits marquants de cette session a été l’élection du ministre des Affaires étrangères djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf, à la présidence de la Commission de l’UA, succédant ainsi au Tchadien Moussa Faki Mahamat. L’Algérienne Malika Haddadi a également été élue vice-présidente de la Commission après une victoire écrasante face à sa concurrente marocaine.
Dans son discours, le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a livré une analyse sans concession sur les défis politiques, sécuritaires, économiques et climatiques du continent. Il a appelé à une Union africaine plus souveraine, indépendante des influences extérieures et capable d’assurer sa propre autonomie financière. Selon lui, l’Afrique doit refuser toute ingérence et cesser d’être un simple fournisseur de matières premières pour devenir un acteur majeur du commerce mondial.
Mahamat Idriss Déby Itno a également plaidé pour une reprise du dialogue entre l’UA et les cinq pays en rupture avec l’organisation : le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger et le Gabon. Il a insisté sur l’importance de privilégier la médiation plutôt que l’isolement, prenant en exemple la transition réussie au Tchad comme preuve que les crises africaines peuvent être résolues sans ingérence extérieure.
Ce sommet marque ainsi un tournant dans la quête d’une souveraineté africaine renforcée, un appel fort lancé aux dirigeants du continent pour repenser l’avenir de l’Afrique avec audace et détermination.
Ihlam Ousmane Moussa