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Depuis quelques jours, les habitants de N’Djamena font face à une nouvelle flambée des prix. Le litre et demi d’huile (Tangui), couramment utilisé dans les foyers, est désormais vendu à 1 750 FCFA contre 1 250 FCFA auparavant, soit une hausse de 40 %. Le baril d’huile d’arachide, appelé localement Birmil, a lui aussi bondi, passant de 190 000 FCFA à 240 000 FCFA.

En cause, le début de la saison pluvieuse. Les routes sont devenues difficilement praticables, compliquant l’acheminement des marchandises. À cela s’ajoute la rareté de l’arachide, principale matière première de l’huile, dont le prix est également en hausse.

« Nous souffrons tous. Le Birmil est devenu trop cher. Si on achète cher, on revend cher », explique Saleh Issa, commerçant au marché Aldala dans le 7e arrondissement de N’Djamena. À Dembé, Hadjé Aché, ajoute, « Même les clients ne veulent plus s’approcher. L’huile commence à devenir cher. Et certains ont fait du stock chez eux », dit-elle.

La population de son côté a exprimé son opinion. Khadidja Bourma, « Tout est devenu hors de prix au marché et le gouvernement fait le sourd oreille», dit-elle. Pour elle, il urge qu gouvernement de régulariser le prix de l’huile. Djikoloum André, fonctionnaire, dénonce avec humour, « Pendant que les prix montent, nos salaires stagnent. C’est révoltant. »

Pour de nombreux ménages, cette hausse de l’huile bouleverse tout l’équilibre alimentaire quotidien.

IHLAM Ousmane Moussa

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