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La première session ordinaire de l’année 2025 du Parlement de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est clôturée le 4 mars à Malabo, en Guinée équatoriale. Derrière les discours officiels de satisfaction, plusieurs défis majeurs demeurent, notamment sur le plan financier et institutionnel.

L’un des points centraux des débats a été la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI), un mécanisme censé financer le fonctionnement des institutions de la CEMAC. Cependant, des dysfonctionnements persistants entravent son efficacité. « Ce dysfonctionnement entrave fortement le fonctionnement harmonieux de nos Institutions », a alerté le représentant du Président du Parlement, mettant en lumière un problème récurrent qui menace la viabilité de l’organisation.

Sur le plan politique, la session a salué les récentes élections au Tchad et en République Centrafricaine, avec une mention spéciale pour l’élection de l’Honorable Ali Kolotou Tchaïmi. Si cette reconnaissance souligne une avancée démocratique, elle masque aussi les tensions et les défis post-électoraux que ces pays doivent encore surmonter.

Enfin, à l’approche de la Journée internationale des droits de la femme, le Parlement a adressé des vœux, mais sans annonce concrète pour améliorer la représentation féminine au sein des institutions de la CEMAC. Une absence de mesures qui interroge sur la réelle volonté d’inclusion dans une région où les femmes restent largement sous-représentées dans les sphères décisionnelles.

Si cette session a permis d’échanger sur des enjeux cruciaux, les défis structurels et financiers de la CEMAC restent entiers, appelant à des réformes urgentes pour éviter que les institutions communautaires ne s’enlisent dans des blocages chroniques.

Adnely C

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