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Avec 45 millions de têtes, le Tchad se hisse à la 6e place mondiale du classement des plus grands élevages de moutons, selon le site canadien World Atlas.

Devançant des nations comme la Turquie (44,68 millions), le Soudan (41,33 millions), l’Éthiopie (35 millions ou encore la Grande Bretagne (33 millions). Seuls 5 pays font mieux, la Chine (194 millions), l’Inde (75,34 millions), l’Australie (70,23 millions), l’Iran (55,58 millions) et le Nigéria (50,28 millions). Une performance remarquable pour ce pays sahélien, qui se classe également 2e en Afrique. derrière le Nigéria.

Mais au Tchad, l’élevage ovin dépasse largement les simples statistiques. C’est une culture ancestrale, un patrimoine vivant qui structure les communautés rurales. Les troupeaux ne représentent pas seulement une richesse économique ; ils incarnent une tradition pastorale transmise depuis des siècles. Les bergers tchadiens, héritiers d’un savoir-faire minutieusement préservé, perpétuent des pratiques d’élevage adaptées aux contraintes climatiques.

Pourtant, ce secteur clé reste fragile. Les aléas climatiques, les tensions foncières et le manque d’infrastructures vétérinaires menacent cette filière vitale. Pour conserver son rang, le Tchad doit moderniser son élevage sans sacrifier ses traditions. Car ici, le mouton est bien plus qu’une ressource, c’est le cœur battant d’un mode de vie.

Raphaël Bassami

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