
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a réagi, à travers son communiqué de presse, aux propos tenus par la Radio Dja FM qu’elle accuse de vouloir ternir son image par des « inexactitudes ». Selon la CNDH, la station, par la voix de son coordonnateur intérimaire Allamine Bineya Abakar, a affirmé que l’institution avait porté plainte contre elle après la diffusion d’informations liées à un incident dans ses locaux.
La CNDH déplore que Dja FM n’ait pas respecté le principe de recoupement, s’appuyant uniquement sur le témoignage de Mahamat Becher Mahamat, chargé de communication d’une association, qui se dit victime de violences. L’institution précise qu’aucune preuve tangible n’a été apportée et affirme que ce sont plutôt les plaignants eux-mêmes qui ont présenté des excuses.
La CNDH indique avoir sollicité un droit de réponse le 6 août 2025, resté sans suite. Elle s’étonne également que la Radio Dja FM invoque la liberté de la presse tout en violant, selon la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), le principe sacré d’équilibre de l’information.
Raphaël Bassami