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La consommation du « bongo», nom local du cannabis, prend de l’ampleur à N’Djamena et dans plusieurs villes du Tchad. Réputée pour ses effets euphorisants, elle cache pourtant de graves dangers pour la santé.

« Le bongo agit directement sur le cerveau, provoquant des troubles de la mémoire, de l’attention et du comportement, surtout chez les jeunes dont le cerveau est encore en développement », alerte le Dr Mahamat Ahmat Ahidjo, médecin généraliste. Selon lui, cette drogue peut entraîner une dépendance et, à long terme, des troubles psychiatriques tels que la dépression, la paranoïa ou même des cas de schizophrénie.

Fumée, le « bongo» expose aussi à des risques respiratoires similaires à ceux du tabac, toux chronique, bronchite, et maladies pulmonaires.

Sur le plan social, il pousse de nombreux adolescents à abandonner l’école, sombrant parfois dans la délinquance.

Le médecin Ahidjo appelle les autorités à renforcer la sensibilisation et à multiplier les campagnes de prévention, notamment dans les quartiers sensibles.

Adnely Carine

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