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La nomination récente de Madame KITOKO Ngata Ngoulou, fille d’un ancien ministre, au ministère de la Femme a ravivé un débat sensible au Tchad. Yaya Barkai, ancien secrétaire général de l’Union des étudiants tchadiens à N’Djamena, critique vivement cette pratique qu’il qualifie « d’injuste et profondément néfaste » pour la démocratie du pays.

Il dénonce « l’héritage automatique des postes de responsabilité par les enfants des anciens ministres, généraux ou dignitaires du régime », soulignant que cette coutume bloque l’ascension des jeunes méritants issus de familles modestes. « Il est temps de dire stop à l’héritage des postes au Tchad », affirme-t-il.

Pour Yaya Barkai, « ce pays appartient à toutes les Tchadiennes et à tous les Tchadiens sans distinction d’origine, de nom ou de lien de sang avec un ancien dignitaire. Le mérite, la compétence, l’engagement et la probité doivent être les seuls critères pour accéder aux postes de responsabilité. »

Enfin, il lance un appel direct au chef de l’État. « Excellence Maréchal, c’est adressé à vous Mahamat Idriss Deby Itno. Le Tchad a besoin de renouveau, pas de recyclage familial. Le Tchad a besoin d’espoir, pas de l’héritage politique. »

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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