
Après quatre mois de détention jugée injuste, deux journalistes et leur collaborateur ont recouvré la liberté ce mardi à N’Djamena. Une libération saluée avec émotion par l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), qui y voit un signal d’espoir pour la liberté de la presse au Tchad.
« C’est avec un profond soulagement et une émotion sincère que nous accueillons la libération de nos deux confrères et leur collaborateur injustement détenus », a déclaré l’UJT dans un communiqué. L’organisation rappelle que cette période fut une « dure épreuve » ressentie avec douleur par la corporation.
Tout en rendant hommage à la résilience et au courage des journalistes concernés, l’UJT insiste sur le fait que leur libération « ne doit pas occulter les défis rencontrés par les journalistes dans l’exercice de leur profession ». L’organisation réaffirme son engagement pour un environnement démocratique garantissant la sécurité et la liberté des professionnels de l’information.
À ses membres, elle lance un appel fort, « Ensemble, nous ferons en sorte que plus jamais, un journaliste ne soit privé de sa liberté pour avoir simplement exercé son droit de dire la vérité. »
Raphaël Bassami