
Construite il y a 14 ans par la Société nationale d’entretien routier (SNER), l’avenue Ibrahim Abatcha, l’une des plus grandes artères de N’Djamena, se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation avancée. Depuis sa mise en service, l’éclairage public n’a jamais été fonctionnel, plongeant l’avenue dans une obscurité totale dès la tombée de la nuit.

Le bitume, mal entretenu, est fortement détérioré. Des nids-de-poule apparaissent par dizaines, et le sable recouvre une large portion de la chaussée, compliquant la circulation et exposant les usagers à de nombreux risques d’accidents.
Située dans une zone stratégique, cette avenue devrait pourtant figurer parmi les priorités d’entretien urbain. Le silence des autorités face à cette situation suscite de vives critiques de la part des riverains et automobilistes, qui dénoncent un abandon manifeste. Cette dégradation reflète les limites de la politique d’infrastructures dans la capitale tchadienne.
Sakhaïroune Ousmane Kikigne