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Le secrétaire général du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), Gam Robert, s’est exprimé pour la première fois depuis sa libération, lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 19 septembre 2025 à Paris. Détenu pendant sept mois par les services de renseignements tchadiens, il a livré un témoignage marqué par l’émotion et la dénonciation d’un « régime de terreur ».

« Dans cette période douloureuse de la lutte pour la justice et l’égalité, nous ne devons pas tomber dans la lâcheté et la résignation. Nous devons plutôt démontrer au pouvoir en place que nous allons honorer la mémoire de nos camarades morts pour la justice », a-t-il déclaré devant la presse.

Revenant sur la mort de l’opposant Yaya Dillo Djérou Betchi, survenue le 28 février 2024, Gam Robert a accusé les autorités militaires tchadiennes d’avoir mis en œuvre un « plan machiavélique » pour éliminer un adversaire politique. « La junte pour réaliser son plan machiavélique a coupé l’internet et le siège du parti fut frontalement attaqué », a-t-il rappelé, dénonçant une « attaque sauvage, digne de terroriste ».

Pour le secrétaire général du PSF, le pouvoir militaire est responsable d’un climat d’impunité et d’autoritarisme. « L’appareil sécuritaire est détourné pour régler des comptes particuliers et museler toutes critiques citoyennes », a-t-il affirmé.

Appelant la communauté internationale à agir, Gam Robert a prévenu : « Le refus du pouvoir militaire à ouvrir une véritable enquête sous l’égide des Nations unies contribue à alimenter le sentiment d’impunité et de non-droit, menaçant gravement la stabilité fragile du pays. »

Cette prise de parole marque un tournant pour le PSF, qui dit vouloir intensifier son combat pour la vérité, la justice et la démocratie au Tchad.

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