Le général Mohamed Hamdan Dagalo, commandant des Forces de soutien rapide (RSF), a reconnu mercredi des abus commis par ses troupes lors de la récente prise d’El Fasher, dans le Darfour-Nord, et annoncé la mise en place immédiate de comités d’enquête.
Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Dagalo a déclaré avoir constaté des exactions dans la ville et s’est engagé à traduire en justice « tout soldat ou officier ayant commis un crime ». Les commissions militaires et juridiques ont déjà commencé leur travail, et Dagalo a précisé que les procès seraient publics et immédiats.
Il a ordonné un retrait conditionnel des quartiers résidentiels, en attendant le « nettoyage de la ville » et le rétablissement de la sécurité. Une police fédérale, formée à partir d’anciens policiers, prendra en charge la sécurité intérieure, tandis que les militaires resteront à l’extérieur.
Dagalo a également appelé les organisations humanitaires à intervenir et les personnes déplacées à revenir, promettant des conditions sûres. Sur le plan politique, il a réaffirmé sa vision d’une transition démocratique complète et d’une nouvelle armée sous autorité civile, chargée de protéger les frontières du Soudan.
Gazelle Presse avec ST
