
A travers une conférence de presse conjointe organisé ce 14 septembre 2025 dans les locaux de l’Office National des Médias et de l’Audiovisuel (ONAMA)Cinq membres du gouvernement ont éclairé la presse sur l’accord de Miski dans le nord du Tchad.
Cette rencontre a réuni au total cinq membres du gouvernement parmi lesquels, le Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Gassim Cherif Mahamat, le Ministre des Armées et des Anciens Combattants, Issakha Maloua Djamous, le Ministre de la Sécurité Publique, Ali Ahmat Aghabache, le Ministre d’État, Ministre de l’Administration du Territoire, Limane Mahamat et celui de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, Youssouf Tom.
Dénonçant la désinformation qui circule sur la toile, le Ministre de la communication Gassim Chérif Mahamat a condamné la désinformation qui circule dans les réseaux sociaux selon lesquelles le gouvernement a déployé les militaires pour attaquer le comite d’auto-défense de Miski. Il a apporté un démenti formel et a souligné plusieurs points dont l’interdiction de port d’arme par les citoyens.
Le ministre d’État, ministre de l’Administration du territoire, Limane Mahamat explique que, «Lors de nos différents accords avec les groupes d’autodéfense à Miski, nous avons respecté nos engagements, en retirant les permis d’exploitation minière contestés. Pourtant, il existe encore des dissidents qui entretiennent la surenchère».
Général Ali Ahmat Aghabache, ministre de la Sécurité publique a déclaré leur rôle est avant tout de garantir la sécurité de la population et non de semer le trouble. «Miski est un département comme les autres, car il n’y a pas d’État dans un Etat. «Un citoyen qui prend une Toyota, et met un canon 17/23, mobilisant les tiens et faisant le bras de fer avec le gouvernement, tout en défiant l’autorité de l’État?», s’interroge le Ministre de la sécurité.
Le Ministre de la Justice chargé des Droits Humains Youssouf Tom a relevé que dans cette zone ( Miski) où il y a l’exploitation des ressources minières, il y a beaucoup de violations des droits de l’homme qui sont documentées. Les auteurs commettent des actes attentatoires aux droits de l’Homme, se font filmer et les publient dans les réseaux sociaux. Les actes portent atteinte et ternissent l’image du pays.
Sakhaïroune A. Kikigne
