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L’opposant tchadien Max Kemkoye, président du parti Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP) et porte-parole du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), a dénoncé ce qu’il qualifie « d’institutionnalisation de la pensée unique » et de « totalitarisme despotique » au Tchad.

Selon lui, après le massacre du 20 octobre 2022 sous le gouvernement de Saleh Kebzabo, l’exécutif dirigé par Allah-Maye Halina se distingue par « un record inégalé d’enlèvements et d’arrestations extrajudiciaires ». Kemkoye cite une liste non exhaustive de victimes : Noubadiguim Ronelyambaye, statisticien-démographe, enlevé le 17 mai 2025 à la sortie du CEFOD, Alkhali Mahamat Youssouf en mai, Abakar Adam Abakar en juillet, Faki Ibrahim Ali et Mahamat Souleymane Iregue en août.

L’opposant affirme que « des dizaines de Tchadiens sont enlevés, torturés et détenus dans des prisons secrètes simplement pour avoir exprimé une opinion ». Et de conclure : « Vivre au Tchad, c’est vivre sous la menace permanente ».

Sakhaïroune Ousmane

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