
En détention depuis le 16 mai, l’opposant tchadien Succès Masra a annoncé le 24 juin le début d’une grève de la faim. Dans un message adressé à ses partisans, l’ex-premier ministre justifie cette décision par son refus de « subir une injustice » et pour témoigner sa solidarité à ceux qui le soutiennent.
Poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment incitation à la haine et complicité d’actes violents, il rejette les charges qui pèsent contre lui. Ses avocats dénoncent une arrestation « arbitraire » et pointent une procédure jugée infondée.
Une demande de remise en liberté a été rejetée, malgré l’intervention de ses défenseurs auprès d’organismes internationaux.
Masra, figure politique influente dans le sud du pays, est soupçonné par les autorités d’avoir encouragé la violence ayant conduit à des pertes humaines. Ses proches affirment qu’un mandat international le visant avait été annulé en novembre dernier, avant son arrestation actuelle.
Adnely Carine