
En 2024, le Niger s’impose comme le moteur de croissance de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), enregistrant un taux record de 8,8%, contre 2,4% l’année précédente, selon la BCEAO.

Cette performance est portée par la hausse spectaculaire de la production pétrolière (+374,2%) et l’essor des industries extractives (+403,9%) au quatrième trimestre. L’agriculture n’est pas en reste, avec une croissance de 19% de la production vivrière. Le nombre d’entreprises créées a bondi de 39,5%, témoignant d’une dynamique entrepreneuriale accrue.
Malgré les sanctions post-putsch, les tensions de liquidité bancaire et les défis sécuritaires, l’économie nigérienne montre une résilience remarquable. Le FMI anticipe une croissance de 7,9% en 2025, tout en alertant sur l’impact potentiel des violences armées.
Au niveau régional, la croissance globale de l’UEMOA atteint 6,2%, tirée par la reprise des secteurs agricole et industriel. Le Bénin et le Sénégal suivent le Niger avec 6,7% de croissance chacun.
Raphaël Bassami