Au lendemain du renversement du président Embalo, le général Horta N’Tam a été investi président de la transition pour un an, consolidant le contrôle de l’armée sur le pays.
Le général Horta N’Tam, jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre, prend les rênes de la Guinée-Bissau pour une transition d’un an. Sa cérémonie d’investiture, sobre et sécurisée, s’est tenue au siège de l’état-major, désormais cœur du pouvoir, rapporte des médias internationaux. Entouré de militaires lourdement armés, il a expliqué la prise de pouvoir par la nécessité de protéger le pays contre des menaces de déstabilisation attribuées à des réseaux de narcotrafiquants.
Les frontières ont été rouvertes, mais la capitale reste quadrillée et les médias empêchés de diffuser des commentaires politiques. Le principal parti d’opposition, le PAIGC, appelle à un rassemblement devant le ministère de l’Intérieur. Pour la Cédéao, ce coup d’État constitue une « grave violation de l’ordre constitutionnel » et menace la stabilité régionale.
