
Le vendredi 3 janvier, le président sortant du Ghana, Nana Akufo-Addo, a pris la parole une dernière fois devant le Parlement avant de quitter officiellement ses fonctions, prévues pour le 6 janvier. Dans un discours d’une heure, l’ancien avocat et homme politique a défendu son bilan, insistant particulièrement sur ses succès économiques, malgré les difficultés majeures qu’a traversées le pays ces deux dernières années.
Akufo-Addo a rappelé les réformes économiques qu’il a mises en place, telles que l’initiative « Planting for Food and Jobs » et la réforme fiscale, qu’il considère comme des étapes importantes pour la modernisation de l’économie ghanéenne. Il a aussi souligné les investissements réalisés dans les infrastructures et la santé, tout en mettant en avant la stabilité politique du pays sous son règne. Toutefois, il n’a pas éludé la crise économique qui a secoué le Ghana, marquée par une inflation galopante, une dette publique croissante et une dévaluation de la monnaie nationale.
Malgré ses explications, son discours a provoqué de vives réactions, notamment de la part des députés de l’opposition, qui ont critiqué la gestion de la crise et l’incapacité du gouvernement à répondre de manière efficace aux défis économiques. Pour eux, les promesses d’amélioration se sont heurtées à une réalité marquée par des pénuries et un appauvrissement des populations.