Screenshot_20250604-002919

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) en République démocratique du Congo a frappé un grand coup hier mardi 3 juin 2025. Son président, Christian Bosembe, a annoncé à la radio Top Congo FM une mesure d’interdiction stricte visant l’ancien président Joseph Kabila et son parti, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

Désormais, aucun média congolais n’est autorisé à diffuser leurs propos ni à accorder une quelconque tribune à leurs membres. Cette décision, qualifiée d’« impérative » par le CSAC, intervient dans un climat politique tendu. Elle fait suite à la levée récente de l’immunité parlementaire de Joseph Kabila, désormais sous le coup de plusieurs poursuites judiciaires. Le procureur militaire l’accuse de crimes particulièrement lourds, notamment des actes de guerre, des atteintes aux droits humains, ainsi que des soupçons de financement de groupes armés et de trahison.

La réaction dans les milieux journalistiques et juridiques n’a pas tardé. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme une atteinte à la liberté d’expression et au droit du public à une information complète et équilibrée. Des ONG de défense des droits humains s’inquiètent également d’un dangereux précédent pouvant compromettre le pluralisme démocratique

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

Partagez sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *