
Gazelle Presse a sélectionné, du 15 au 21 décembre, les cinq événements politiques, sociaux et culturels qui ont marqué le Tchad. Au cœur de l’actualité, une réorganisation en douceur au sein de l’UNDR, l’adoption du budget 2026, des tensions sur les réseaux sociaux autour des finances publiques, une saisine de la Cour pénale internationale et la vie culturelle qui bat son plein à N’Djamena.
Cette semaine a été particulièrement dense dans le paysage politique tchadien. D’abord parce que l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), l’un des principaux partis du pays, a procédé à une légère réorganisation de sa direction à l’issue de son 7ᵉ congrès ordinaire. Saleh Kebzabo, figure emblématique depuis plusieurs décennies, a été élevé au rang de président d’honneur, tandis que Célestin Topona prend les rênes du parti comme secrétaire exécutif national. Ce changement, salué pour sa dimension symbolique, ne constitue pas un véritable tournant idéologique ou stratégique.
Sur le plan institutionnel, l’Assemblée nationale a adopté le budget général de l’État pour 2026, fixé à 2 275 milliards de francs CFA. Les débats ont été animés, notamment entre le ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin, et l’ancien ministre Mahamat Ahmat Lazina. Les échanges se sont prolongés sur les réseaux sociaux, devenus un sacré buzz.
Sur le plan international, une ONG soudanaise a saisi la Cour pénale internationale (CPI) contre l’État tchadien, dans le cadre du conflit soudanais. Les autorités ont rejeté ces accusations, et la CPI n’a pas encore indiqué si elle ouvrirait une enquête formelle.
Côté culturel, le 7ᵉ Festival Dary a été lancé à la Place de la Nation par le Président Mahamat Idriss Deby Itno. L’événement valorise les arts, les traditions et la diversité culturelle du pays, rassemblant artistes et créateurs autour d’un programme riche et varié.
Sakhaïroune Ousmane Kikigne
