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A l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain, célébrée ce 16 juin, Taïgué Krystel Sandra, fondatrice de l’association Hold My Hand Chad, a lancé un cri du cœur.

Face à l’inaction des autorités et l’indifférence persistante, elle dénonce une réalité alarmante, « à quoi bon une journée si la souffrance des enfants continue dans le silence ? » s’interroge-t-elle sur les réseaux sociaux.

Depuis plusieurs mois, son organisation mène une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux enfants. Mais sans soutien. « Aucune subvention reçue. Parce que la protection de l’enfant n’est toujours pas une priorité », regrette-t-elle.

Malgré les obstacles, Sandra Taïgué reste déterminée et remercie ses bénévoles. « Vous êtes ma force. Ensemble, nous écrivons les premières lignes de la réinvention de la protection de l’enfant au Tchad. »

Elle appelle le gouvernement à créer un fonds national pour l’enfance, et interpelle la société entière à agir, maintenant. Selon l’UNICEF, 1 fille sur 4 et 1 garçon sur 10 subissent des violences sexuelles avant 18 ans.

Rappelons que cette journée a été instituée le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine ancêtre de l’Union Africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid d’Afrique du Sud.

 Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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