
Depuis le départ de Marie Thérèse en 2013 de la tête de la mairie de N’Djamena, celle-ci n’a eu que des maires soucieux de leur image que l’image de la ville elle-même.
Leur seul objectif c’est de séduire les autorités en chantant leur gloire afin de se maintenir en poste et les pauvres citoyens vivent le calvaire à cause de tous les maux : insalubrité, absence des endroits de distraction pour les enfants ainsi que les inondations qui sont devenus les parents les plus proches des tchadiens qui en souffrent énormément, mais Dieu est grand !
A voir les axes stratégiques et leurs déclarations dans les médias, les tchadiens se disent que l’espoir est permis mais la saison pluvieuse finit par toujours rappeler à ceux-ci que N’Djamena ne se résume pas qu’aux axes stratégiques, c’est tout un ensemble y compris les zones reculées.
L’actuel Maire de la ville a séduit plusieurs tchadiens au départ à travers son projet « N’Djaména Tindjama », avec une bonne communication et de propagande faite par les adeptes des réseaux sociaux.
Mais c’est mal connaître la saison pluvieuse, qui, elle ne ment pas. La mairie a tout fait sauf arrivé à maîtriser les pluies qui montrent toujours son vrai visage en faisant tomber le masque qui cache ce visage plein d’hypocrisie.
Comme le début de la saison pluvieuse montre déjà les limites de la mairie, il faut lancer une initiative dénommée : «Les bénévoles de N’Djaména», c’est une bonne initiative à saluer, mais jusqu’à quand va-t-elle tenir.
Si une telle volonté existait dans toutes les situations, les tchadiens verront leurs souffrances réduites. Mais rien n’offre une garantie que cette initiative va tenir pendant longtemps.
Quoi qu’on dise, au temps de Marie Thérèse , l’image de la ville de N’Djamena a vraiment changé et les tchadiens les savent. Ils est donc important de confier la gestion de nos communes à des personnes soucieuses de la ville que leurs images. C’est à ce prix seulement qu’on arrivera à des solutions durables.
Ahmat Adoum Moussa