À la veille de la Journée mondiale des droits de l’homme célébrée hier 10 décembre 2025, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a dressé un bilan sombre, 111 journalistes et professionnels des médias ont été tués en 2025, dont sept femmes. L’organisation souligne une année d’une violence extrême, marquée par un bilan particulièrement lourd à Gaza, où 46% des décès ont été enregistrés.

Depuis 1990, la FIJ recense 3 156 journalistes tués dans le monde, soit une moyenne de 91 morts par an. Les dix dernières années ont à elles seules comptabilisé 859 victimes. Le rapport révèle également la présence de 533 journalistes emprisonnés, faisant de la République de Chine le pays qui détient le plus de reporters.

Pour la troisième année consécutive, le Moyen-Orient et le monde arabe demeurent la région la plus meurtrière pour les journalistes.

La présidente de la FIJ, Dominique Pradalié, dénonce une montée alarmante des assassinats et emprisonnements en 2025. Elle fustige l’inaction des gouvernements qui « laissent prospérer les attaques contre la presse » et appelle à l’adoption urgente d’un instrument international garantissant la sécurité des journalistes.

Selon elle, protéger ceux qui informent est indispensable pour préserver le droit du public à une information libre et indépendante.

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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