
Chaque 18 décembre, le monde célèbre la Journée mondiale de la langue arabe, une reconnaissance internationale d’une langue parlée par plus de 400 millions de personnes et porteuse d’une histoire millénaire. Instituée par l’UNESCO, cette journée vise à promouvoir le multilinguisme, la diversité culturelle et le rôle central de l’arabe dans le dialogue entre les peuples.
Langue du Coran, de la poésie, de la science et de la diplomatie, l’arabe a marqué profondément l’histoire humaine. Du Moyen-Orient à l’Afrique, en passant par l’Europe et l’Asie, elle a été un vecteur de savoirs, notamment en mathématiques, en médecine, en astronomie et en philosophie. Des manuscrits arabes ont longtemps servi de pont entre les civilisations antiques et le monde moderne.
Aujourd’hui, la langue arabe fait face à de nombreux défis. Entre la domination des langues étrangères, la marginalisation des langues nationales et la fracture entre arabe classique et dialectes, sa transmission et sa valorisation restent des enjeux majeurs, notamment chez les jeunes générations.
Pourtant, l’arabe demeure une langue vivante, dynamique et en constante évolution. Elle est l’une des six langues officielles des Nations unies et occupe une place stratégique dans les médias, la diplomatie, l’économie et la culture mondiale.
En cette Journée mondiale de la langue arabe, c’est un appel à la préservation, à l’enseignement de qualité et à la valorisation de cette langue de civilisation, afin qu’elle continue d’unir, de transmettre et d’inspirer les générations futures
Sakhaïroune Ousmane Kikigne
