Trois girafes, dont deux mâles et une femelle, ont été abattues par des braconniers près du parc de Zakouma, un sanctuaire de biodiversité au Tchad. Ce nouvel acte de braconnage suscite l’indignation des défenseurs de l’environnement.
L’association GREEN-CHAD dénonce vivement cette pratique. « Le braconnage est un risque majeur pour la biodiversité et les moyens d’existence des communautés locales », affirme Saleh Mahamat Tahir, Secrétaire Général de l’organisation.
L’association appelle à des mesures rigoureuses pour endiguer ce fléau. « Nous demandons au gouvernement de renforcer les lois avec des peines plus strictes pour les braconniers et les trafiquants », insiste-t-il.
En plus de menacer la faune, le braconnage compromet, selon l’association, l’écotourisme et alimente des réseaux criminels internationaux, mettant en péril des écosystèmes entiers et les populations locales qui en dépendent.
