Screenshot_20251203-114722

À l’occasion du 35ème anniversaire de la Journée de la Liberté et de la Démocratie, deux personnalités du Tchad dressent des constats contrastés.

Dans une interview accordée à Flashtchad, l’ex-ministre de la Justice, professeur Ahmat Mahamat Hassan, dresse un tableau sombre. « Le Tchad n’a jamais été réellement une démocratie ni un véritable espace de liberté », affirme-t-il. Selon lui, depuis 1990, la gestion du pouvoir s’est faite par les armes et la corruption des élites, et la succession d’Idriss Deby par son fils Mahamat Idriss Deby en 2021 aurait transformé le pays en une monarchie militarisée. Il appelle à un dialogue sincère et inclusif pour restaurer une démocratie véritable.

De son côté, le général à la retraite Nadjita Béassoumal, dans une interview à ATPE, souligne les avancées du pays. Il rappelle la création du MPS en 1990 pour libérer le Tchad de la dictature, la réconciliation nationale et les réformes institutionnelles récentes. Selon lui, le Maréchal Mahamat Idriss Deby a poursuivi l’œuvre des pères fondateurs en consolidant la sécurité et en relançant l’économie via le PND Tchad Connexion 2030.

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

Partagez sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *