Le Burkina Faso a décidé de réintroduire la peine de mort dans son code pénal, une sanction supprimée depuis 2018. La mesure concernera principalement les crimes de haute trahison, le terrorisme et l’espionnage.
Le nouveau projet de code pénal prévoit aussi l’instauration du travail d’intérêt général pour certaines infractions et l’augmentation des amendes, désormais comprises entre 250 000 et 500 000 FCFA. Les délits routiers et les crimes économiques seront sévèrement sanctionnés, avec la possibilité de peines de prison à vie pour des détournements ou corruptions dépassant 5 milliards de FCFA.
Une disposition controversée élargit les sanctions aux actes « assimilés à l’homosexualité ». Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, affirme que cette réforme s’inscrit dans « une démarche visant à renforcer la justice et protéger les intérêts de la population ».
Selon Amnesty International, la dernière exécution date de 1988.
