À Luanda, la 8ᵉ Assemblée générale de l’AOMA s’est conclue vendredi soir dans une ambiance studieuse, marquée par des discussions approfondies sur le rapport général. Si les rapports régionaux Afrique du Sud, Afrique Centrale, Afrique Australe et Afrique de l’Ouest ont été adoptés avec quelques ajustements, le document central a fait l’objet de vives critiques.
Le Médiateur de la République, Ambassadeur Saleh KEBZABO, a pointé des incohérences entre les versions française, anglaise et portugaise du rapport, suggérant son rejet. La Présidente de l’AOMA, Dr Rocha Araújo, a pris acte de ces observations et a décidé de renvoyer le document pour révision, afin d’en harmoniser le contenu avant sa future adoption.
Dans un geste de reconnaissance mutuelle, Dr Araújo et l’Ambassadeur KEBZABO se sont échangé des cadeaux symboliques, saluant l’engagement de chacun pour renforcer l’unité et l’efficacité des Médiateurs africains.
Mais au-delà des questions de fond, une interrogation majeure plane, quel pays accueillera la 9ᵉ Assemblée générale en 2027 ? Les Seychelles et le Tchad, tous deux candidats, ont soumis des propositions conditionnelles. La décision finale dépendra des consultations entre les Médiateurs et leurs hautes autorités respectives. Le suspense reste donc entier, alors que l’Afrique attend le choix de l’hôte de cette rencontre stratégique des Ombudsmans africains.
Kissia Dani
