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À N’Djamena, la mobilité urbaine est un véritable parcours du combattant. La capitale n’a jamais disposé de bus modernes gérés par l’État ou la mairie. Les habitants doivent se contenter de mini-bus, des taxis vétustes, surchargés et peu fiables ou de moto-taxis dit communément «clondo». Avec l’expansion de la ville et la croissance démographique, se déplacer est devenu un casse-tête quotidien, surtout pour les plus vulnérables.

Pour un simple déplacement, ceux qui n’ont pas de véhicule personnel, de moto ou de proche pour les transporter doivent débourser entre 500 et plus de 2500 FCFA pour un aller-retour, un coût important pour beaucoup de familles.

L’urbaniste Yaya Ahmat Macki alerte, « la situation actuelle des transports publics à N’Djamena est critique. Si aucune action n’est entreprise, l’urbanisation rapide de la ville va aggraver les embouteillages, la pollution et l’insécurité routière. Il est urgent d’investir dans un réseau de transports en commun modernes, bien planifiés et accessibles à tous. »

Selon lui, la mairie ou une institution publique compétente devrait prendre l’initiative de créer des lignes organisées avec des véhicules adaptés, pour désengorger la ville, améliorer la mobilité et offrir un service fiable aux habitants.

N’Djamena mérite un réseau de transport digne de sa croissance, capable de faciliter les déplacements quotidiens et d’améliorer la qualité de vie de tous ses citoyens.

Sakhaïroune Ousmane Kikigne

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