Dimanche 7 décembre 2025, un groupe de militaires a brièvement pris l’antenne de la télévision publique du Bénin pour annoncer la destitution du président Patrice Talon, la dissolution des institutions, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières. Ils se sont désignés « Comité Militaire pour la Refondation » (CMR) et ont nommé Pascal Tigri à la tête du pays.
Quelques heures plus tard, le gouvernement via le ministre de l’Intérieur Alassane Seidou affirmé que la tentative de putsch avait été « déjouée », les forces loyales à l’État ont repris le contrôle, et une douzaine à quatorze militaires auraient été arrêtés.
Pour l’heure, le sort de Pascal Tigri demeure incertain ; aucun communiqué officiel ne confirme sa capture. De même, aucune information fiable ne permet d’établir si l’appel des putschistes à la population pour soutenir le coup relayé dans des vidéos sur les réseaux sociaux a suscité l’engouement.
La communauté internationale, notamment l’Union africaine a immédiatement condamné cette tentative, rappelant la primauté de l’ordre constitutionnel.
Entre déclarations antagonistes, absence de bilan officiel et circulation d’informations non vérifiées, le Bénin semble avoir échappé pour l’instant à un renversement total.
