Le gouvernement égyptien vient d’annoncer une augmentation significative du coût du visa d’entrée sur son territoire. Le prix, jusque-là fixé à 25 dollars pour les visiteurs étrangers, passera désormais à 45 dollars. Cette décision découle d’une nouvelle loi approuvée par le président Abdel Fattah al-Sissi, visant à réviser plusieurs services consulaires et à renforcer les recettes publiques.
Le texte précise également que les actes consulaires réalisés en Égypte par le ministère des Affaires étrangères seront plafonnés à 50 livres égyptiennes, soit environ un dollar. En parallèle, un supplément allant jusqu’à 20 dollars sera appliqué à tous les postes frontaliers pour chaque visa d’entrée ou de transit.
Pour un pays dont l’économie repose fortement sur le tourisme, cette hausse soulève des interrogations. Elle intervient dans un contexte économique marqué par l’inflation et la nécessité pour l’État de diversifier ses sources de revenus. Les autorités assurent toutefois que la mesure s’inscrit dans une politique de modernisation et de régulation des services administratifs.
Reste à observer si cette revalorisation impactera l’afflux de visiteurs, alors que l’Égypte continue de miser sur son patrimoine et ses infrastructures touristiques pour attirer davantage de voyageurs.
Sakhaïroune Ousmane Kikigne
