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La course à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) s’est achevée ce 29 mai 2025 à Abidjan avec l’élection du Mauritanien Sidi Ould Tah, au terme du troisième tour de scrutin. Il succède au Nigérian Akinwumi Adesina, après une élection serrée marquée par l’élimination rapide du candidat tchadien Abbas Mahamat Tolli, crédité d’un maigre 0,52 % des voix au premier tour.

5 candidats étaient initialement en lice, Abbas Mahamat Tolli (Tchad), Amadou Hott (Sénégal), Samuel Maimbo (Zambie), Swazi Tshabalala (Afrique du Sud) et Sidi Ould Tah (Mauritanie). Dès le premier tour, le Tchad essuie un revers cuisant, incapable de rallier un quelconque bloc de soutien régional ou diplomatique.

C’est finalement un duel entre le Zambien Maimbo et le Mauritanien Ould Tah qui a dominé les tours suivants. Grâce à un savant jeu d’alliances, ce dernier s’impose au troisième tour, porté par son expérience au Fonds international de développement agricole (FIDA) et sa réputation de gestionnaire rigoureux.

L’élection intervient dans un contexte économique tendu pour le continent, où la BAD est appelée à jouer un rôle central dans la relance, la transition énergétique et la mobilisation de capitaux.Pour le Tchad, cette déroute électorale souligne l’isolement diplomatique du pays dans les grandes instances panafricaines. Une occasion manquée, tandis que l’Afrique regarde vers l’avenir avec un nouveau visage à la tête de sa principale institution de développement.

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