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À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Son Secrétaire Général, Abba Daoud Nandjedé, dénonce la généralisation inquiétante de la pollution plastique dans tout le pays.

« Le Tchad figurera en bonne place parmi les pollueurs inconscients »

Dans une déclaration, le SG de l’ADHET affirme que « le Tchad figurera en bonne place sur le premier rang des pollueurs inconscients ». Pour lui, l’illustration est patente, les rues, les ménages, les institutions publiques et privées sont littéralement envahis par les emballages en plastique.

Partout, ces déchets s’accumulent, ils jonchent le sol, remplissent les corbeilles, débordent des caniveaux et forment des montagnes dans les dépotoirs urbains. Ce sont les principaux vecteurs de pollution dans les villes tchadiennes.

Une pollution visible, ignorée par les pouvoirs publics

Le constat est implacable, le plastique est devenu omniprésent, et aucune réponse sérieuse n’est visible du côté des autorités. Aucune réglementation stricte, aucun plan national efficace de gestion des déchets, aucun programme ambitieux d’alternatives écologiques.

L’ADHET dénonce un laissez-faire complice, qui transforme les villes du pays en décharges à ciel ouvert.

Le plastique, tueur silencieux

Au-delà de la saleté, cette pollution a des conséquences graves, elle obstrue les canalisations, favorise les inondations, pollue les sols agricoles, et menace la santé humaine et animale.Pour Nandjedé, le combat contre le plastique n’est pas une option, mais une urgence nationale. Il appelle à une interdiction ferme des emballages plastiques non recyclables et à la promotion de matériaux alternatifs.

Sakhaïroune Ousmane

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