A fighter loyal to the army patrols a market area in Khartoum on March 24, 2025. For nearly two years, Sudan has been ravaged by a war between the regular army and the RSF, a conflict that has killed tens of thousands of people, uprooted over 12 million more and created the world’s largest hunger and displacement crises. (Photo by AFP)


Une organisation non gouvernementale soudanaise a saisi la Cour pénale internationale contre des responsables tchadiens, dans le contexte du conflit armé qui ravage le Soudan depuis avril 2023. L’ONG Priority Peace Sudan soupçonne le Tchad d’avoir joué un rôle dans le transfert de matériels militaires vers les zones de combats, notamment au Darfour, région frappée par de graves violences.


Selon l’organisation, ces livraisons auraient renforcé les capacités des Forces de soutien rapide, accusées de crimes contre les populations civiles. La plainte s’appuie sur des rapports internationaux et des enquêtes journalistiques évoquant des circuits logistiques impliquant plusieurs pays.
Parmi les personnalités visées figurent le président Mahamat Idriss Deby et des responsables de la sécurité nationale. Les autorités tchadiennes rejettent fermement ces accusations, qu’elles qualifient d’infondées et offensantes. N’Djamena affirme ne soutenir aucun camp armé et dément toute utilisation de son territoire comme zone de transit d’armes.


Le gouvernement met en avant son engagement humanitaire auprès des réfugiés soudanais et ses efforts diplomatiques. L’ONG demande l’ouverture d’une enquête préliminaire par la CPI.

Adnely Carine

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