Par une déclaration faite devant la presse nationale ce 18 septembre 2025 dans son siège, le président du Parti Réformiste Yacine Abderamane Sakine a vivement rejeté la révision de la constitution du 29 décembre 2023.

Selon le président du Parti Réformiste Yacine Abderamane Sakine, les élections de mai 2024 sont mal organisées et ont permis «au régime corrompu du MPS d’avoir la fausse majorité à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour appliquer à la lettre le plan antidémocratique de Mahamat Deby. C’est-à-dire, modifier la constitution pour permettre à Mahamat de rester au pouvoir à vie», dit-il.

Pour lui, l’Assemblée Nationale du Tchad s’est précipitée pour modifier la constitution afin de  plaire au Président Mahamat Idriss Deby, «C’est pourquoi, en sa session plénière le 15 septembre 2025, elle a enterré complément le mot démocratie et restaurer officiellement la dictature au Tchad», a-t-il expliqué, précisant que le locataire de palais rose, ses députés et sénateurs, ont oublié carrément la volonté de Dieu et celle du peuple tchadien. Il relève qu’en révisant la loi suprême de son pays, « le président a trahi la République, le peuple tchadien et la Communauté Internationale, et cette trahison ne lui permet pas d’aller loin. Car le peuple va lui barrer la route, quoi qu’il en soit et quoi qu’il en coûte». Le parlementaire a fait le point sur son absence à la séance plénière déclarant, «j’ai décidé de ne pas prendre part à cette plénière mal saine qui enterre la démocratie et laisse un arrêt des os à la gorge des tchadiens». Il souligne que le parti Réformiste qu’il dirige ne lui permet pas de légitimer un pouvoir qui travaille contre son peuple, et qui veut coûte que coûte maintenir MIDI au pouvoir par la force.

Le PR estime que le Président MIDI veut restaurer une dictature implacable et instaurer “une monarchie”au Tchad. «Il veut finir avec les fondements et les valeurs de la République et gouverner avec une équipe qui ne travaille que pour lui et non pour la République» et demande aux tchadiens d’être unis et solidaires pour libérer le pays de ce «régime mafieux», et bâtir un pays démocratique, prospère et appartenant à tous les tchadiens sans distinction d’origine et de sexe.

Sakhaïroune A. Kikigne

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